Née d’un père Tunisien et d’une mère Normande, Miss Tic, de son vrai nom Radhia Novat, fait partie des pionniers de l’art urbain français. Elle a commencé son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre. Suite à un cancer, la graffeuse décède le dimanche 22 mai 2022 à l’âge de 66 ans, d’après l’annonce de sa famille à l’Agence France-Presse (AFP).
Miss Tic : l’éteinte d’une star du street art
Miss Tic tire son pseudo du personnage de la sorcière du « Journal de Mickey » qui avait le tic de voler le sou fétiche de Picsou. Le surnom de Miss Tic renvoie à des pochoirs qui créent l’impression d’un tic surprenant les passants dans les rues de Paris. Ses graffitis de silhouettes de femmes brunes, indépendantes et fortes ont conquis les plus grandes marques, comme Louis Vuitton et Kenzo.
L’artiste se démarque également par les textes poétiques et engagés qui accompagnent ses dessins. Depuis les années 2000, Victoria and Albert Museum à Londres collabore avec Miss Tic et intègre les œuvres de celle-ci dans ses collections. Puis en 2007, Claude Chabrol lui a demandé de dessiner l’affiche du film « La Fille coupée en deux ». La date des obsèques reste encore inconnue, mais la cérémonie sera ouverte au public, selon les souhaits de la défunte.
Myriade de réactions sur les réseaux sociaux suite au décès de Miss Tic
À la mort de Miss Tic, de nombreux commentaires venant du public et de ses confrères ont été publiés sur les réseaux sociaux (Twitter et Instagram). Certains évoquent l’absence d’exposition muséale et d’acquisition de ses œuvres par l’État durant son vivant.
Myriade de réactions au décès de Misstic, qui le mérite. Elle n'a eu hélas aucune expo muséale de son vivant, aucune monographie, aucune acquisition par l'Etat, aucune décoration : elle les méritait. C'est le sort de l'art urbain, son plafond de verre. Il faut que cela change. pic.twitter.com/blN3qKJpzu
— Christian Guémy alias C215 (@christianguemy) May 23, 2022
D’autres témoignent de leur peine par rapport au départ d’un confrère au talent de graffiti inégalable. Parmi eux, l’artiste pochoiriste Jef Aérosol publie sur Instagram : « Elle s’est battue contre la maladie avec tant de courage. Tant de souvenirs qui remontent, tant de moments partagés depuis le début des années 80… Tant de tristesse… »
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