Salaire : Vous ne devinerez jamais combien vous gagneriez en Suisse (pour le même métier!)

De nombreux travailleurs étrangers affluent vers la Suisse pour son salaire attractif.

Réalité ou mythe, la Suisse est souvent considérée par ses voisins européens comme un eldorado salarial. Il est vrai que la Suisse a une économie et un emploi prospères.

Si les salaires sont souvent critiqués comme étant trop élevés, ils sont en réalité proportionnels au coût de la vie en Suisse. C’est un fait que l’on oublie souvent. Il peut être difficile de trouver un logement à Genève, car le prix au mètre carré peut être très élevé. Vous vous demandez peut-être s’il existe une solution pour les frontaliers. Il existe certains avantages. Cependant, il est important de calculer avant de prendre le volant de votre voiture pour traverser la frontière et trouver un emploi.

Il est important de considérer non seulement le salaire mais aussi les cotisations et les frais. Vous devez également évaluer les aides sociales en fonction de la composition de votre famille pour déterminer si votre salaire suisse est vraiment avantageux.

Suivez le guide pour comparer le salaire suisse avec le salaire français!

Le mythe du salaire suisse : Un eldorado ?

Il est difficile de comparer les salaires entre pays. Ces savants calculs sont compliqués par de nombreuses variables. L’étude française de l’INSEE d’octobre 2004 est la dernière en date. Même si les chiffres ont légèrement changé, ils suivent toujours la même tendance.

L’étude a comparé le salaire horaire brut d’un employé à Genève avec celui d’un travailleur français du département de l’Ain/ Haute-Savoie de même catégorie professionnelle, âge et sexe.

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La Suisse a un revenu mensuel moyen plus élevé

Le salaire brut moyen suisse est supérieur de 75%. Ce pourcentage va certainement en faire tomber certains de leur chaise. Cependant, si vous le comparez au niveau des prix suisses, le salaire brut suisse sera 30% plus élevé que celui de la France.

Cela s’explique par le tissu économique de Genève. Cette métropole n’est pas comparable aux communes françaises qui la bordent. Le canton de Genève compte deux fois plus d’emplois dans le secteur privé que les deux départements de l’Ain ou de la Haute-Savoie.

Genève est une ville fortement connectée à l’activité économique internationale. Elle abrite d’importants centres de décision et un grand nombre de cadres. Les cadres suisses gagnent en moyenne 50 euros de l’heure, contre 24 euros pour les cadres français.

 

Une rémunération proportionnelle à la taille de l’entreprise

La taille de l’entreprise influence directement la rémunération des salariés des deux côtés. Le salaire moyen des cadres en Suisse est plus élevé qu’en Rhône-Alpes, en raison de la présence à Genève de multinationales de plus de 500 salariés.

Comme en France, les femmes gagnent moins que les hommes pour le même poste. Des études salariales ont montré qu’il existe des différences entre les hommes et les femmes aux deux extrémités de la frontière. Les secteurs du tertiaire et du commerce sont les plus attractifs pour les femmes à Genève.

Comparaison des salaires suisses et français par secteur d’activité

Voici une liste du salaire brut mensuel pour chaque groupe professionnel, selon la dernière étude de l’OFS de 2018. Cette étude représente l’ensemble des salaires suisses dans le pays.

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Les directeurs et les managers sont les personnes les mieux payées. Ils ont un niveau d’études élevé et ont suivi une formation approfondie.

Le secteur bancaire du pays est bien représenté en Suisse. Il contribue largement à la prospérité du système économique du pays. Il s’agit d’emplois très recherchés et lucratifs dans le domaine du web et de l’informatique. Cependant, comme il s’agit de nouveaux emplois, les échelles de rémunération peuvent varier d’une entreprise à l’autre. Ces emplois sont très populaires et appréciés des travailleurs frontaliers.

Bien qu’essentiels, les emplois tertiaires ont des salaires relativement bas. Un grand nombre de travailleurs étrangers sont employés dans l’hôtellerie et la restauration, les travaux publics et le commerce de détail. Beaucoup de ces travailleurs viennent de l’autre côté de la frontière. Ces emplois requièrent un niveau d’éducation moins élevé. Leur rémunération reste attractive pour les frontaliers.

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Written by Azoma

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