Addiction et « DarkPattern » dans les jeux vidéos : Les lois belges sur les lootbox semblent inefficaces, selon un nouveau rapport

Les lois belges sont assez infâmes en ce qui concerne les lootboxes. L’appel lancé par le pays pour les interdire a conduit de nombreux jeux de renom proposant de tels mécanismes à retirer leurs services de la région.

Parmi les principaux exemples, citons le jeu de Nintendo Fire Emblem Heroes et Animal Crossing Pocket Camp. D’autres jeux, tels que Overwatch et Counter-Strike : Global Offensive a choisi de restreindre les ventes de lootboxes en Belgique.

Ces mesures semblaient avoir un effet, mais une étude récente semble dire le contraire. La nouvelle étude (via GamesIndustry) dirigée par le chercheur Leon Y. Xiao, spécialiste des lootbox, a révélé que la plupart des entreprises n’ont en fait pas du tout respecté l’interdiction.

Au lieu de cela, elles ont continué à fonctionner avec les mécanismes supposés interdits et semblent gagner beaucoup d’argent en le faisant.

L’étude a révélé que parmi les 100 jeux iPhone belges les plus rentables en mai 2021, 82 % comportaient des fonctions de lootbox.

En fin de compte, l’étude a conclu que les lois n’ont donné aux habitants du pays qu’un « faux sentiment de sécurité » dans la lutte contre les lootboxes, et ils estiment que la loi ne fonctionne pas et devrait être reconsidérée.

Il semble qu’il s’agisse d’un autre exemple de loi qui n’est pas appliquée malgré l’indignation supposée que suscitent ces mécanismes. Bien qu’il ait eu ses effets sur l’industrie lorsqu’il s’agit de traiter avec la Belgique, le concept est toujours vivant et rentable malgré son statut légal.

Cedric Traverso
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Written by Cedric Traverso

Fan de High Tech et de jeux vidéos. Cedric en parallèle de son activité à mi-temps de rédacteur pour Miroir-Mag.fr, continue d'enquêter sur ces thématiques pour vous donner le meilleur de l’information.