Le béluga, une espèce protégée de cétacé vivant habituellement dans les eaux froides, se retrouvait coincé dans la Seine depuis 5 jours. Pour l’heure, l’animal refuse de s’alimenter et les espoirs de sauvetage s’amenuisent, selon le responsable de l’ONG (Organisation non gouvernementale) Sea Shepherd.
Même après de vaines tentatives d’alimentation, l’euthanasie reste encore écartée
Les plusieurs essais pour nourrir le béluga avec des harengs, des truites, des calamars et une administration de vitamines, s’avèrent vaines. La présidente de Sea Shepherd a affirmé : « L’euthanasie, qui avait été évoquée, a été écartée. Car il s’agit d’un animal qui a encore de la vigueur, est curieux, en interaction avec son environnement. On va tout faire pour maximiser ses chances de survie. » Cependant, même si l’idée d’euthanasier le cétacé n’a pas eu de suite, la situation demeure critique.
Sauvetage du béluga piégé dans la Seine: les secours envisagent "une extraction de l'eau", selon Sea Sheperd France pic.twitter.com/ptXJ4FnFzO
— BFMTV (@BFMTV) August 7, 2022
La préfecture du département de l’Eure a déclaré : « il est très amaigri et présente des altérations cutanées dues à sa présence en eau douce. » Dimanche 7 août, les chances de survie du béluga ont diminué et les risques qu’il subisse le même sort qu’un orque (retrouvée dans le même fleuve en mai dernier) s’intensifient.
L’extraction d’eau : un dernier espoir pour délivrer le béluga
Prendre la décision par rapport au moyen de libérer le cétacé est une vraie course contre la montre. Pour cause, la Seine (eau stagnante et chaude) ne dispose pas des conditions optimales pour sa survie. La responsable de Sea Shepherd insiste qu’il doit sortir du fleuve dans les 24 ou 48 heures qui viennent.
Beluga dans la Seine
L'animal ne s'alimente toujours pas malgré les stimulateurs d'appétit utilisés par les vétérinaires. Bien que très amaigri, il est alerte et dynamique. Une euthanasie est donc écartée à ce stade et un rapatriement en mer est à l'étude. pic.twitter.com/DtNEMF2UCd— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) August 7, 2022
L’une des options les plus convaincantes s’avère l’ouverture de l’écluse. Puis, il convient de conduire le béluga vers la mer avec l’aide des bateaux. Dans un autre cas de figure, « de lui laisser finir sa vie tranquillement comme quelqu’un de très malade qui n’a plus beaucoup d’espérance de vie », a précisé la sous-préfète d’Évreux.
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