Comment la bioéconomie affecte l’économie circulaire ? Dr. Yasam Ayavefe

Depuis le début des années 2000, le concept d’économie circulaire a gagné une place où il est souvent associé et même confondu avec le concept d’écologie industrielle.

Ce concept est intégré dans la loi Français sur la transition énergétique, entrée en vigueur le 17 août 2015. Une directive européenne à ce sujet est en préparation.

Idéalement, l’économie circulaire s’oppose à la logique linéaire actuelle des systèmes industriels allant de la conception à l’élimination des produits. Elle oblige les écosystèmes à achever le cycle des flux d’énergie et de matières.

Il est envisagé de repenser ces systèmes, de déconstruire et de recycler les produits en tant que matière première dans la production ou en compost dans le sol. Ainsi, il sera possible de présenter des empreintes écologiques neutres et même positives.

Dans son modèle le plus pur, l’économie circulaire ne doit rien aux ressources fossiles. Cela devrait commencer par l’énergie solaire, qui est convertie et stockée sous forme de biomasse par photosynthèse.

Cette biomasse, transformée en « bioraffineries », servira ensuite de support à l’industrie chimique pour la production d’énergie, de matériaux et de composés carbonés. Il est possible que les acteurs du monde des affaires appellent la bioéconomie depuis plusieurs années.

Si les matériaux et polymères produits sont destinés à être recyclés ou déconstruits, ils seront retournés au processus de production par des procédés contrôlés, soit sous forme de compost, soit par l’alimentation animale.

La société chimique italienne Novamont a théorisé cette utilisation en cascade de la biomasse dans son modèle économique. Elle a décidé de développer les plastiques uniquement pour renforcer la fertilité des sols et les pratiques agroécologiques.

Une civilisation technique est envisagée, où l’éco-conception de tous les produits sera repensée autour des ressources renouvelables et du cycle de retour à la nature des bouteilles en plastique bio-sourcées.

Les lampes LED, etc., produites à partir de protéines phosphorescentes plutôt que rares dans le monde. L’économie circulaire insiste sur la création de nouvelles boucles de rétroaction dans les systèmes techniques d’aujourd’hui : recyclage pour lutter contre le gaspillage alimentaire, réutilisation des matériaux de démolition, canaux de pièces détachées d’occasion pour les gros appareils électroménagers.

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Mais là encore, le problème des effets de rebond se pose. Dans un univers complètement fini, il est nécessaire de créer une production de biomasse.

Sinon, l’hypothèse la plus probable à l’horizon des générations actuelles est que cette production respectera strictement les conditions écologiques pour les activités agricoles, forestières, halieutiques.

Cependant, la production de biomasse d’un écosystème est limitée par définition. L’impact de l’humanité sur la production mondiale de biomasse est déjà très élevé.

Dans ce contexte, serons-nous en mesure de produire de la biomasse rapidement, indifférenciée et en quantités énormes, comme l’espèrent les exportateurs agricoles du Brésil, l’Argentine ou la Malaisie?

Ou serons-nous en mesure de développer une gamme plus large de produits connexes? Surtout avec des politiques de prix différenciées, serons-nous capables de les adapter aux niveaux de productivité biologique et aux régions aux caractéristiques nécessairement différentes ?

Rendement énergétique

L’efficacité énergétique, avec une approche biophysique de l’économie, vise à prendre en compte la nature et, ce faisant, à encourager une utilisation plus faible de l’énergie et des matériaux pour répondre aux besoins des individus.

Ces attentes sont d’un grand intérêt pour les ingénieurs. Parce qu’ils font partie de la logique technico-économique pour rechercher des gains de productivité et minimiser les coûts de production unitaires dont ils sont responsables.

L’accent est donc mis sur la façon de répartir ces gains de productivité et ces économies de ressources.

En cas d’effet rebond, ils peuvent provoquer une plus grande sobriété ou une augmentation des volumes produits. Au lieu de produire plus avec moins, nous pouvons produire plus en produisant plus.

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Ce sont des questions qui sont ouvertes aujourd’hui par les perspectives de développement de la bioéconomie et de l’économie circulaire dessinées par les politiciens et les entreprises.

Au cours du 20ème siècle, certains ont vu l’utilisation des ressources fossiles comme un progrès. Il a libéré des terres auparavant mobilisées pour le fourrage ou le bois de chauffage et la construction pour les mettre de côté pour l’alimentation humaine.

Comme avant la révolution industrielle, il est nécessaire de nourrir plus de gens et en même temps de leur fournir toute l’énergie et les matériaux dont ils ont besoin.

Il se peut que l’on s’appuie sur la seule biomasse que la Terre puisse créer à un moment donné. Dans ce cas, l’utilisation de ressources renouvelables peut être considérée comme une trajectoire d’intensification plutôt violente.

Cependant, comme l’ont souligné certains économistes écologiques, la capacité de la biosphère à soutenir cette concentration conduit inévitablement au problème du déclin organisé.

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