Au secours, je ne supporte plus mon tatouage !

20% de la population française présenterait désormais un ou plusieurs tatouages. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce sont les femmes qui se font le plus tatouer, 16% contre 10% des hommes. Affirmation de soi, signe de beauté pour d’autres, les tatouages sont généralement choisis à bon escient. Mais quand ils ne le sont pas, cela peut devenir rapidement un problème…Quelles solutions ?

Le tatouage de la honte :

Il n’y a pas que dans les films que l’on peut se réveiller sans souvenir d’une fête de la veille entre amis. Eux, sont hilares. Dans le feu de l’action, vous êtes allés trouver un tatoueur et ce dernier vous a mis sur la peau une marque indélébile, parfois tout à fait idiote.

Pareil pour les paris, entre amis. Certains hommes (ou femmes) ont le sang qui bout dès qu’ils entendent l’expression « t’es pas chiche » ou « cap ou pas cap ».

Petit cochon rose sur la fesse, marguerite sur l’épaule alors que l’on est un camionneur barbu, c’est sans compter sur les tatouages que l’on fait par amour, en imprimant à vie le prénom de l’autre, pour se retrouver sur le trottoir quelques mois plus tard, ou avec une facture d’avocat salé suite à un divorce.

Cette personne, on l’avait peut-être dans la peau il y a quelques temps, mais maintenant, on l’a sur la peau pour toujours, au grand damne des nouveaux amoureux et amoureuses qui le voient, à chaque fois que l’on retrousse ses manches ou que l’on se déshabille.

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Heureusement, il est possible, de trois façons différentes, de venir à bout d’un tatouage que l’on ne peut plus voir en peinture.

Les trois solutions possibles pour enlever un tatouage :

La première solution consiste simplement en le fait de le camoufler surtout quand il se trouve sur le visage, le cou ou encore les bras découverts.

Certains produits cosmétiques s’appellent d’ailleurs des crèmes de camouflage. Soit, en général, c’est plus pour cacher l’acné, mais à la guerre comme à la guerre. Le conseil : le choisir plus clair que sa couleur de peau et l’étirer pour bien couvrir la zone, afin que le rendu soit naturel. Il est évident que cela part en se lavant, mais pour un rendez-vous d’embauche, cela peut faire l’affaire.

La transformation ou recouvrement (cover up) : c’est devenu une vraie tendance, notamment avec l’apparition d’émissions de télé dédiées. Comme son nom l’indique, le tatoueur prend le parti de recouvrir le tatouage que l’on souhaite voir disparaitre, par un autre. Celui-ci pour remplir sa fonction doit être plus sombre mais aussi plus grand que l’ancien, ce qui peut poser problème à une personne qui s’est fait tatouer alors qu’elle ne le voulait pas cela au départ. En outre, il faut vraiment faire appel à des pros (une évidence), mais réellement doués, sinon on se retrouve avec le même problème mais en plus visible…

L’élimination : quand on veut vraiment faire partir le tatouage, il ne reste plus qu’à l’enlever. Outre qu’il peut représenter une trace de son passé, le recouvrir implique qu’il est toujours présent, mais caché. Quand on le sait encore sur sa peau, cela peut vraiment déplaire, surtout s’il est en lien avec une expérience douloureuse émotionnellement.

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A ce moment-là, il faut opter pour des centres spécifiques qui vont utiliser des impulsions pour détruire le tatouage, morceau par morceau : les particules sont éliminées par le corps lui-même, ce qui, psychologiquement parlant, peut faire du bien.

Il faut donc compter plusieurs séances, parfois, en fonction de la taille du dessin. Cela pique un peu et le jaune et le blanc sont les couleurs les plus difficiles à enlever, sinon, le résultat est vraiment probant. Pourtant, à partir de 99 euros la séance, on se dit que l’on fera plus attention la prochaine fois…

Caroline Tellier
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Written by Caroline Tellier

L’écriture est une seconde nature pour Caroline : contes pour enfants, recueil de nouvelles, elle écrit aussi bien pour le plaisir que dans sa vie professionnelle. "Aider les internautes à trouver des réponses, par le biais de mes écrits est une formidable récompense."