Bon, en vrai, est-ce que le Père Noël existe ?

Pas encore la mi-octobre et nous sommes déjà assaillis de publicités de jouets : pas de doute, Noël approche. Pour  les parents, cette fête peut être mitigée : faut-il dire à leurs chers bambins que le Père Noël existe ou lui dire que non ? Voici les arguments à retenir, pour choisir son camp.

Bien sûr que non, il n’existe pas :

Selon certains, dont des psychologues, qu’un enfant apprenne (en classe) ou par ses parents qu’en fait le Père Noël n’existe pas n’a rien de traumatisant et serait même bénéfique.

Le bercer d’illusions ne serait pas lui rendre service dans la société dans laquelle nous vivons. Les parents ont tendance à vouloir protéger leurs enfants des douleurs et des chagrins alors qu’ils sont susceptibles d’en éprouver tout au long de leur vie, à différents niveaux.

Selon les spécialistes, un enfant, au-delà de 8 ans ne devrait plus y croire, quelquefois même s’il le souhaite encore au fond de son cœur, tout simplement parce que l’on se moque de lui à l’école. Il veut alors faire le grand et comme tout le monde et se rallie à ce que pensent ses camarades.

Mais alors, est-ce que cela veut dire qu’on ne doit pas dire à ses enfants que le Père Noël existe, quand on lit ces arguments ?

Oui, il existe !

Revenons d’abord sur l’histoire du Père Noël. C’est un homme qui a réellement existé et portait le nom de Nicolas de Myre. Cet évêque turc vivait il y a 1700 ans et la nuit, comme il était riche, il allait distribuait aux pauvres de la nourriture et des cadeaux.

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C’est ce qui explique la Saint-Nicolas, car cet homme a été canonisé par l’église. Il existe donc bien un Père Noël, même s’il ne ressemblait certainement pas au personnage que l’on nous présente aujourd’hui.

Celui-ci sort de l’imagination fertile d’un pasteur en 1821 qui écrit un conte traduit dans le monde entier où il imagine un lutin allant distribuer des cadeaux aux enfants du monde entier à l’aide de rennes et d’un traineau volant.

De lutin, il devient un gros bonhomme habillé en rouge et blanc, grâce à Thomas Nast, un dessinateur américain. Haddon Sundblom, un autre illustrateur, se prend pour modèle pour dessiner le Père Noël des publicités Coca-Cola en 1931. L’image est tellement représentative de la bonhommie et de la magie de cette période de l’année qu’elle perdure aujourd’hui.

Mieux vaut ; comme on devrait sans doute le faire pour une religion ; laisser l’enfant libre de croire ou non, en lui expliquant que certaines personnes pensent qu’il existe un Père Noël (idem pour la petite souris etc…), parce qu’il est important de croire qu’il existe une certaine part de magie dans le monde.

Elle peut se matérialiser par un geste désintéressé, un sourire, un paysage magnifique ou quelqu’un qui offre des cadeaux. En grandissant, l’enfant se rendra compte que ce sont les membres de sa famille et tout ira bien, puisqu’on ne lui aura pas menti…

Que faire s’il revient de l’école en pleurant parce qu’on le traite de bébé ? Lui dire qu’il n’est pas obligé de dire ce en quoi il croit, que c’est personnel et lui donner une réponse toute faite à donner aux copains, pour qu’on lui fiche la paix.

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Caroline Tellier
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Written by Caroline Tellier

L’écriture est une seconde nature pour Caroline : contes pour enfants, recueil de nouvelles, elle écrit aussi bien pour le plaisir que dans sa vie professionnelle. "Aider les internautes à trouver des réponses, par le biais de mes écrits est une formidable récompense."