Fin des voitures thermiques à l’horizon 2035 ! La droite craint les impacts industriels engendrés par le vote du parlement européen

Les députés européens ont procédé, mercredi 8 juin, à l’adoption du texte consacré à réduire les émissions de CO2 des automobiles neuves. Cela implique l’interdiction de vente des véhicules thermiques d’ici 2035. Ce jeudi 9 juin, la droite évoque les conséquences de cette décision sur l’économie mondiale.

Vers la fin des voitures thermiques, la droite s’inquiète

Lors du vote du mercredi 8 juin, la droite a fustigé l’ensemble du texte. Agnès Evren, du groupe politique PPE (Parti populaire européen), affirme : « Imposer le zéro émission reviendrait à condamner tout un pan de l’activité industrielle et pénaliserait fortement les consommateurs. » Elle blâme une loi interdisant la vente de voitures hybrides performantes ou alimentées aux biocarburants dont la production est moins chère que celles électriques.

La présidente de la puissante fédération des constructeurs allemands VDA, Hildegard Müller, joint cet avis. Elle déclare : « C’est une décision contre le marché, contre l’innovation et les technologies modernes, sans admettre qu’il n’y a pas suffisamment d’infrastructures de recharge dans une grande partie de l’Europe pour les voitures électriques. »

Validation du texte sur le climat, quel en est l’intérêt ?

Le parlement européen a voté l’ensemble des lois sur le climat pour une bonne cause. Il vise la réduction d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre européen à l’horizon 2030. À ce rythme, il pense arriver à la neutralité carbone d’ici 2050. Néanmoins, les voitures (essence, diesel et hybride) acquises avant la ratification du texte sur l’environnement peuvent continuer à circuler en Europe au-delà de 2035.

L’année de l’interdiction des voitures thermique a été fixée vers 2035 car leur durée de vie oscille entre 8 et 15 ans. La décision des députés européens soulève deux problématiques importantes d’ordre industriel et consommation. L’ancien ministre de l’Industrie, Luc Chatel, avance que la production de masse des véhicules d’économie fera baisser leur prix. Toutefois, le tissu industriel aura-t-il la capacité nécessaire pour se reconvertir et s’adapter à l’électrique ?

 

Germain
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Written by Germain

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