Bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Français ! Jeudi 1er septembre, la remise carburant de 18 centimes accordée par l’État en avril dernier passe à 30 centimes. Cette ristourne s’applique à toutes les stations de service de l’Hexagone. Elle s’affiche sur les totems et les prix à la pompe.
Une baisse dégressive jusqu’à la fin de l’année
La remise exceptionnelle du carburant de 30 centimes TTC (toutes taxes comprises) par litre (25 centimes hors taxe) entre en vigueur dès ce jeudi 1er septembre. Elle descendra à 10 centimes en novembre et disparaîtra à la fin de l’année 2022. En outre, le gouvernement a déclaré : « Une aide de 3 000 € à 6 000 € serait tout de même attribuée aux plus petites stations-service en fonction du volume de carburant vendu, pour faire face au décalage entre le prix du carburant remisé et le coût d’acquisition du carburant restant dans leurs cuves. »
Alors que le prix de l'essence a connu bien des fluctuations ces derniers mois en France, une remise de 30 centimes va être mise en place par le gouvernement à partir du jeudi 1er septembre. On vous explique comment ça marche. https://t.co/IfzxBBSrXo
— Toute l'info en France (@boenbot) August 30, 2022
Cette baisse du prix du carburant crée une « réaction épidermique « chez les automobilistes, affirme Philippe Charlez (expert en questions énergétiques). Toutefois, le prix remisé du carburant ne s’appliquera pas dans toutes les stations de service dès ce jeudi.
Une baisse non au goût des automobilistes
Une jeune femme de 25 ans (auxiliaire de vie) a exprimé : « La baisse de trente centimes va faire du bien, mais ce n’est pas suffisant. Mon agence ne me rembourse quasiment rien et j’allonge des factures de 200 € voire 250 € par mois pour l’essence (…) C’est intéressant, mais ça ne va pas sauver le budget des Français ! »
Aussi, un brancardier de 51 ans au CHU (Centre hospitalier universitaire) e Toulouse a jugé la ristourne comme « une goutte d’eau dans l’océan ». Il a également ajouté que le prix du carburant peut augmenter ou baisser d’un coup. Pour pallier les fluctuations du coût de l’essence, le quinquagénaire a dit : « Dès le mois prochain, remise ou pas, j’opte pour un véhicule hybride ! »
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